L'église Saint Laurent: de l'ancienne à la nouvelle.
Au Moyen Age, Audon faisait partie de la Sénéchaussée de Tartas. L'église romane consacrée à Saint Laurent était située au milieu du cimétière et mentionée sur les cartes locales dès 1638. En 1872, le projet de restauration proposé par Alexandre Ozanne, Architecte du Département est validé, compte tenu de l'état délabré de l'église et de la nécessité très urgente d'une réparation. De style néo-roman, l'église restaurée présente une seule grande nef qui s'ouvrait à l'est sur un chevet plat. Un clocher-tour à l'ouest accueillait deux cloches fondues en 1826 et 1842. La nef était flanquée de deux petites chapelles respectivement dédiées à la Vierge et à Saint Joseph qui faisaient office de transept. Après la Première Guerre mondiale, une des chapelles a été dédiée aux morts de 1914-1918. Dans les années 1930, Jean-Laurent et son fils Joseph-Henri-Albert Meyranx, tous deux peintres réputés originaires de Mugron, ont exécuté des peintures à la détrempe et des toiles marouflées dans toute l'église En 1971, une expertise géologique vient confirmer la nécessité de fermer l'accès à l'édifice à la suite d'un glissement de terrain aux abords de l'église. Un an plus tard, en 1972, la décision est prise par le Maire de Audon: l'église est rasée pour des raisons de sécurité. Tout de suite après sa démolition, les habitants de la commune souhaite construire un nouveau lieu de culte...
Au Moyen Age, Audon faisait partie de la Sénéchaussée de Tartas. L'église romane consacrée à Saint Laurent était située au milieu du cimétière et mentionée sur les cartes locales dès 1638. En 1872, le projet de restauration proposé par Alexandre Ozanne, Architecte du Département est validé, compte tenu de l'état délabré de l'église et de la nécessité très urgente d'une réparation. De style néo-roman, l'église restaurée présente une seule grande nef qui s'ouvrait à l'est sur un chevet plat. Un clocher-tour à l'ouest accueillait deux cloches fondues en 1826 et 1842. La nef était flanquée de deux petites chapelles respectivement dédiées à la Vierge et à Saint Joseph qui faisaient office de transept. Après la Première Guerre mondiale, une des chapelles a été dédiée aux morts de 1914-1918. Dans les années 1930, Jean-Laurent et son fils Joseph-Henri-Albert Meyranx, tous deux peintres réputés originaires de Mugron, ont exécuté des peintures à la détrempe et des toiles marouflées dans toute l'église En 1971, une expertise géologique vient confirmer la nécessité de fermer l'accès à l'édifice à la suite d'un glissement de terrain aux abords de l'église. Un an plus tard, en 1972, la décision est prise par le Maire de Audon: l'église est rasée pour des raisons de sécurité. Tout de suite après sa démolition, les habitants de la commune souhaite construire un nouveau lieu de culte...
Mr René Guichemerre, l'architecte, s'inspire de la bergerie landaise pour le projet de construction d'une nouvelle église à Audon. Il dessine une église bâtie sur un plan en trapèze. La façade de l'édifice est constituée par un mur campanile en béton qui portera les deux cloches de l'ancienne église. Un mur transversal délimite la sacristie dans le fond de l'édifice, derrière le choeur, qui servira aussi de salle de catéchisme. En 1973, l'Architecte départemental des Bâtiments de France émet un avis favorable à la construction. Le projet est estimé à 100 000 francs ( soit environ 104 300 euros). Une nouvelle souscription sera lancée auprès de la population et des demandes de subventions seront adréssées au Bureau des Cultes du ministères de l'Intérieur. Une subvention de 8 300 francs sera accordé par arrêté ministériel le 30 septembre 1974. Les travaux ont été réalisés par l'entreprise Gérard GAUZERE de Tartas. L'ensemble du mobilier litugique (autel, bénitier, bancs, croix, ambon...) sera dessiné par René Guichemerre faisant de la chapelle d'Audon un programme architectural complet. De la même façon, les abords paysagers seront dessinés par l'architecte tout comme le monument aux morts. En 2022, pour des raisons de sécurité sanitaire évidentes et compte tenu de l'usure du temps, le désamiantage du toit de l'église et la réfection de la toiture ont été engagés par la municipalité.
